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España España · valencia
Voto de carmennav:
10
Drama Miguel es un chico de 14 años vigilado por los servicios sociales. Su madre, sin trabajo y con una vida personal inestable, es incapaz de ocuparse de él. Por eso le obliga a buscar refugio en casa de Bogdan, un rumano que fue amante de ella y que vive en una localidad cercana. (FILMAFFINITY)
15 de noviembre de 2017
2 de 8 usuarios han encontrado esta crítica útil
Les bras glabres et minces de Miguel portent un monde qui ne lui offre rien excepté le devoir de rattraper les erreurs passées de sa mère, Carmen. Miguel a 14 ans : ses bras soulèvent trop, luttent trop, nettoient trop, payent trop. Son regard bleu s’entoure d’une mine endurcie, le masque sévère que l’on égrène en entassant les craintes et les responsabilités d’un adulte.

Avec la Madre, son quatrième long métrage, Alberto Morais dessine le portrait de ce jeune garçon (interprété par Javier Mendo) qui supplante l’autorité de sa mère (Laia Marull). Cette dernière vit à Sales, en Espagne, et n’a plus de travail. Elle a capitulé et s’est délestée de son empire maternel à coups de vols, disparitions épisodiques, trahisons, coups bas et ce on-ne-sait-encore-quoi dont les yeux caïds de Miguel se sont faits témoins. Avec entre leurs mains le minimum syndical, les deux tentent de vivre en dissimulant leur anémie financière aux services sociaux. Miguel ne veut pas retourner en foyer ; il trouve ses ressources là où il peut, acquiert les sandwich de ses camarades à l’école et vend à la sauvette des paquets de mouchoirs jetables au milieu de transpirants automobilistes speedés qui klaxonnent tout leur saoul.

Le réalisateur originaire de Valladolid n’en est pas à son premier récit qui mue les mômes en adultes improvisés. Son précédent déjà, Los chicos del puerto (les Gamins du port) en 2013 avait pour trame l’histoire d’un vieillard qui confie à son petit-fils la mission d’aller déposer une veste militaire sur la tombe d’un défunt compagnon d’armes. Avec sa caméra portée, Alberto Morais se démarque en fagoteur d’images nettes et brutes, une facture sans fanfaronnade soulignant les pèlerinages de ses petites têtes qui ont pour exigence d’assumer leur rôle d’émancipés précoces.
SPOILER: El resto de la crítica puede desvelar partes de la trama. Ver todo
carmennav
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